Depuis des lunes, je vous ai écrit sur tous les tons. Dans mes sursauts, mon vocabulaire était vocabulaire et de courtes durées. Les tornades en ont eu raison et les ont éclipsés avant même que vous puissiez les lire. C’était mon univers. Pourquoi aujourd’hui je laisse des traces… je ne sais pas… est-ce l’âge, le temps, mon âge… je ne sais pas et surtout ne posez pas de questions. Tantôt comprise, tantôt incomprise, le combat de bipolarité m’a propulsée dans un monde de montagnes russes. D’un pôle à l’autre, les hauts et les bas m’ont éclaboussée. Après la pluie le beau temps et les chauds rayons deviennent un baume que j’aimerais bien emmagasiner chez toi, ceux et celles qui m’entourent m’ont touchée par leur beauté et leur compréhension. Ces mots d’amour, cette note jaunette, la beauté de la lumière, le doux touché, le mot tendre même dans une rigidité ont adouci quelques quotidiens. J’ai flirté avec le poison, la séparation, le deuil, le clochard. Les guerres, les politicailleries, les 11 septembre sont et seront toujours l’apanage des yeux, des oreilles et des langues avides. La bière, la cigarette ne sont que des clins d’œil dans mon univers sans université. Demain est un autre jour et je suis bien chez moi… la porte est entrouverte.